Quand Eric-Emmanuel Schmitt se livre…c’est toujours fort.

Dans le journal « Le Soir » de ce week-end, une longue interview de cet auteur prolixe qui a toujours quelque chose d’intéressant à nous livrer.

Sa phrase « Aimer, c’est fréquenter le mystère » est non seulement « belle » mais surtout porteuse de sens. Faisons l’effort, avant d’éventuellement lire l’article dans son intégralité (sur le site du Soir), d’imaginer ce que cette phrase évoque pour nous.
Quelques passages forts:
« J »écris par goût de l’aventure, par gourmandise » N.D.L.R. Et, pour écrire, il écrit; savez-vous qu’il est à la tête d’une PME de trois ou quatre personnes (cela dépend des besoins), pour gérer ses droits, les contrats, organiser ses voyages, effectuer le travail d’édition! Du Paul-Loup Sullitzer là-dessous? Je ne le pense tant cet homme de lettres, de théâtre, de communication est riche et cette richesse, il la communique grâce à la force de ses convictions. L’argent (une fortune sans doute) est sans doute à sa place dans sa vie mais ne déborde pas, ne bouillonne pas, ne dégouline pas contrairement à d’autres « vedettes » littéraires, cinématographiques ou autres.

« La barbarie me préoccupe. Comment un homme peut cesser d’être un homme aux yeux d’autres hommes. »

« Mozart, c’est toute la beauté du monde, c’est le retour du désir, de l’appétit, de l’étonnement, de l’émerveillement. »

« Je suis entré dans le désert athée et j’en suis sorti croyant. »

« Une idéologie pessimiste nous empoisse, nous ralentit, nous vole du dynamisme. »
« Ce qu’il faudrait en Belgique, c’est une réforme de la représentation politique. »
N.D.L.R. Il vit en Belgique depuis douze ans, est citoyen belge depuis 4 ans et vote donc.